• Note sur l'Histoire du lycée Charlemagne

    Je précise que plusieurs informations relatives à l'histoire du lycée, notamment concernant l'arrivée des Jésuites, ont été extraites du site du lycée Charlemagne : : www.lycée-charlemagne.fr. On consultera utilement ce site, riche en documentation sur notre prestigieux lycée


    2 commentaires
  • Bonjour !

    à tous les carolingiens, à toutes les carolingiennes !

    Je vous invite à lire mon livre, qui vient de paraître :

    Sacré Charlemagne ! (par Robert Lasnier)

    C'est une chronique de mes années lycée entre 1954 et 1961 au lycée Charlemagne ! Que vous soyez ancien Carolingien, ou élève actuellement, découvrez la vie lycéenne d'un potache pendant les 3 glorieuses ! 

    Ce livre a reçu le coup de coeur de l'éditeur...

    Ce livre est en vente au prix de 14 euros sur  :

    www.thebookedition.com.

    MERCI !


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  • Bonjour  à toutes, bonjour à tous ...!

    Une information sans attendre la rentrée littéraire, à tous mes amis..... et donc à vous, chers Carolingiens ou amis du lycée Charlemagne...
    J'ai le plaisir de vous informer de la publication de trois livres dont je suis l'auteur :
     
    - LA PETITE MARTHE......  : Fin janvier 1907 à Paris, Albert vient chercher la petite Marthe chez ses parents, pour l'emmener à un spectacle au Bataclan... Quand il rentre vers 18h30, il est seul. La petite Marthe a disparu, c'est du moins ce qu'Albert raconte... L'enquête démarre. Il faudra 8 jours à la police pour découvrir la vérité.. et elle est horrible... Ce fait divers a bouleversé la France de la Belle-Epoque.......14 euros.
     
    A LA RECHERCHE DU MEGOT PERDU  : à l'heure où la lutte anti-tabac s'amplifie, j'ai imaginé que les grandes écrivains  de toutes les époques parlaient du tabac ! J'ai donc pastiché Maupassant et Zola, mais aussi Amélie Nothomb et San-Antonio, en passant par Françoise Sagan et Boris Vian  et plein d'autres ! Un livre pour cesser de fumer sans cesser de rire !...  11 euros.
     
    L'INNOCENCE ASSASSINEE : de 1870 à nos jours, plus d'une centaine d'enfants sont morts, tués par la violence et la perversité des hommes... C'est leur histoire que vous lirez ici, de la jeune Marie-Aline en 1872, jusqu'à Agnès et Océane, tuées en novembre 2011. (Le meurtrier de la petite Océane n'a toujours pas été jugé, son procès devrait s'ouvrir bientôt...).Un livre en hommage aux enfants victimes, pour ne pas les oublier.... 12 euros.
    Ces trois livres sont en vente sur  www.thebookedition.com
     
    MERCI, BONNES VACANCES ...ET BONNE LECTURE !........

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    Bonne année 2013

    gui-plante-coupee-bio

    Au gui l’an neuf, disaient, paraît-il, les Gaulois pour saluer la nouvelle année, du moins si j’en crois ce que nous racontait notre institutrice de CP, tout en nous montrant dans un coin de la classe une cité lacustre, une vraie maquette, en 3D déjà ! Des sortes de cabanes en bois qu’on ne trouve plus de nos jours, et où personne ne voudrait plus loger, sauf  les pigeons qui se font plumer chez Center Parc et au Club Med où les cabanes sont rebaptisées « cottages » ou « bungalows », afin de faire plus snob et de pouvoir être facturées très cher à des vacanciers qui paient, tout en se plaignant de la crise et du manque d’argent : Comme l’essence est chère ! gémit en soupirant le propriétaire d’une Porsche Carrera ! Mais bon, j’arrête... Pas d’article aujourd’hui, pas de critique, pas de coup de gueule, pas de polémique, pas de chronique non plus… On appelle ça la trêve des confiseurs… Je remercie tous mes fidèles lecteurs et lectrices, connus ou inconnus, qui me font l’honneur et l’amitié de me lire ici, régulièrement ou de temps à autre… A toutes et à tous, je souhaite une bonne et heureuse année 2013… Que l’année qui commence vous apporte chaleur et enthousiasme, douceur  et amitié, amour et santé, prospérité et fraternité… Disons adieu à 2012 qui a rejoint désormais le temps des souvenirs, et sachons accueillir 2013 comme il se doit, avec la joie de la vie et le sourire de l’espoir… A chacune et à chacun d’entre vous, et plus particulièrement aux Carolingiens, de tout cœur : BONNE ET HEUREUSE ANNEE !


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    Le Gaffiot

    Il y en a qui prennent le Pirée pour un homme, et d’autres qui prennent le Gaffiot pour un dictionnaire latin-français ! C’est oublier que Gaffiot fut d’abord un homme avant de devenir ce pavé de 1700 pages qui lestait le cartable de cuir que mes parents avaient été si fiers de m’acheter pour marquer mon entrée au lycée Charlemagne en octobre 1954. Félix Gaffiot est né le 27 septembre 1870 à Liesle, entre Dol et Besançon. Fils d’un instituteur et d’une secrétaire de mairie, orphelin de père à l’âge de 13 ans, il entre au lycée de Pontarlier. Après le baccalauréat, il obtient une licence de lettres. Nommé professeur à Pont-à-Mousson, il enseigne ensuite à Clermont-Ferrand, tout en préparant l’agrégation. En 1906, il soutient une thèse sur l’apprentissage du latin et devient professeur à la Sorbonne. Peu après il expose ses idées pédagogiques dans une Méthode de langue latine. Pendant la Grande Guerre, il sert en Argonne comme officier auxiliaire de santé. Puis il reprend son enseignement à la Sorbonne, qu’il quitte finalement en 1927, à la suite de désaccords avec ses collègues. Il trouve un nouveau poste à l’université de Besançon, où il est nommé doyen de la faculté des lettres en juillet 1933. En retraite début octobre 1937, il meurt moins d’un mois plus tard, le 2 novembre 1937, victime d’un accident de voiture survenu le 31 octobre près de Mouchard, à une douzaine de kilomètre de Liesle où il était né… Gaffiot était donc bien un homme ! Mais il est resté dans toutes les mémoires comme un dictionnaire… C’est en effet en 1923 que l’éditeur Hachette lui demande de créer un dictionnaire latin-français, lequel sera publié 11 ans plus tard en 1934.

    Ce volumineux  ouvrage de 1700 pages, relié d’une toile marron, a donc été le compagnon fidèle et lourd de mes sept années de latin au lycée Charlemagne, tandis que je transpirais sur Salluste, Suétone, Ovide ou Tacite… Ce gros dico, bien que très complet, ne m’a pas empêché de commettre çà et là bien des contresens qui m’ont valu quelques point en moins pour mes infidèles traductions… Mais il a été aussi un objet ayant d’autres fonctions : ainsi, à la page 1000 j’y avais rangé précieusement une photo de Brigitte Bardot, ainsi protégée de l’inquisition jalouse de ma mère ! A la photo, j’avais ajouté une pensée cueillie dans le jardin ! Ah le romantisme adolescent !!!... Enfin, après la baccalauréat, en 1961, mon Gaffiot m’a servi de tambour, sur lequel je tapais avec frénésie dans le quartier latin, poursuivi par les charges, alors bon enfant, des policiers chargés de disperser le monôme que nous formions dans les rues pour célébrer la fin des épreuves !…  Et mon vieux Gaffiot, à la reliure bien usée, a fini sa carrière dans une étagère de ma bibliothèque, où il se repose depuis plus de 50 ans maintenant. Il y a quelques mois, l’ayant ouvert et feuilleté dans un moment de nostalgie, j’y ai retrouvé la pensée, toute séchée mais encore bleue et jaune, fidèlement insérée à la même place, à la page 1000, et finalement bien conservée… Mais Brigitte Bardot a,  sans doute, moins bien fané que la fleur, et sa photo a disparu depuis longtemps !… J’ai refermé  avec émotion mon vieux Gaffiot. Dans le bas de ma bibliothèque il a repris son sommeil, chargé de tant de souvenirs qui ne sont qu’à moi et qu’il conserve, silencieux et muet, discret et complice, entre ses pages…


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